« Lettres du Liban 2 » :

Ce programme occupe une place particulière dans la série Lettres de Francophonie du fait de sa thématique transversale. Tourné à Beyrouth lors du IXe Sommet de la Francophonie, il invite, au-delà de son cadre libanais, à une découverte de la francophonie en général.
Conçu sur la même trame que les programmes qui l’ont précédé, Lettres du Liban 2 comporte donc :
un module destiné à un public d’apprenants âgés de dix ans et plus avec :
О une « lettre » (3 filles au Sommet) d’une vingtaine de minutes dans laquelle un enfant d’une douzaine d’années raconte à un correspondant francophone un événement qu’il vient de vivre.
О trois séquences complémentaires venant prolonger chacune de ces « lettres ».
deux modules destinés à un public d’adultes (enseignants, étudiants, chercheurs…) intéressés par la francophonie, le dialogue des cultures et la diversité des usages du français. Dans le cas présent, on trouvera :
О une présentation de la francophonie et de ses institutions. Les données et cartes sont nombreuses et le recours à l’infographie constant.

О des témoignages de personnes de statuts très divers. Des « libres propos » d’enseignants et d’étudiants libanais sont suivis de quatre « regards privilégiés » : des Ministres et responsables de haut-niveau libanais, français et canadien parlent de la francophonie et de ses enjeux. Pour plus d'information


     Les Lettres de Francophonie ne constituent une méthode de langue. En situation pédagogique, ces outils se veulent des tremplins à des activités suscitant l’expression spontanée des apprenants (en français mais aussi parfois dans leur langue maternelle). Plus largement, ils ambitionnent d’éveiller la curiosité et l’intérêt des jeunes pour la diversité des cultures et spécialement pour celles qui, à des degrés divers, recourent à la langue française. La forme fictionnelle retenue pour chaque lettre permet une identification aisée, mais facilite aussi une certaine forme de distanciation de la part des apprenants. Elle est une invitation aux comparaisons, aux étonnements, aux interrogations. Leur aboutissement naturel serait le désir de s’exprimer, de répondre, de dialoguer – et en particulier de découvrir les ouvertures que rend possible le partage d’une même langue et de valeurs communes par-delà les distances culturelles qui caractérisent l’espace francophone. L’écriture audiovisuelle qu’a choisie l’équipe de réalisation a pour objectif de rendre compréhensibles les éléments essentiels de « l’histoire » grâce aux seules images. Les expérimentations en classe ont montré que les enfants sont souvent, à ce jeu, bien plus performants que les adultes ! Un public ayant quelques notions de français pourra s’appuyer sur le texte de la lettre, bien cadré, parfois répété, voire inscrit à l’écran. Les plus avancés saisiront tous les éléments des dialogues (en général librement improvisés) des scènes qui se succèdent. Quant au public francophone, il saisira jusqu’aux échanges saisis sur le vif, dont l’intérêt pour les autres sera simplement documentaire, puisqu’il leur donnera à entendre « la mélodie et le rythme de la langue » tels qu’ils les percevraient en se promenant dans les rues du pays concerné.

2005, CRDP de Haute-Normandie, Rouen -  France (co-auteurs Daniel Modard et Bernard Obermosser).

 

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